Le compagnon de galère d’autres artistes de renom de l’époque d’après l’indépendance et de l’avènement de la démocratie au Cameroun (Jean Miché Kankan, Saidou Abatcha, Jimmy Biyong, Serange Mebina encore appelée Maman Héléne…), est p l’un des porte-flambeaux de l’art et de la culture du Cameroun.
Né en 1955, l’enseignant de formation a excellé dans le cinéma et le théâtre. Jean-Marie Teno et Jean-Pierre Bekolo, des réalisateurs Camerounais font partie des cinéastes qui ont accru son aura internationale. En 1985, on retrouve Essindi Mindja dans le moyen métrage Fièvre jaune. Deux ans plus tard, il commence son aventure dans des longs métrages : Chocolat en 1987et l’année d’après dans BiKutsi Water Blues. Viennent les années de gloire avec les Saignantes de Jean Pierre Bekolo et Une vie brisée de Jude Tsimenkou, tous deux sortis en salle après son décès survenu le 25 juillet 2005. Voici un extrait de sa prestation dans Quartier Mozart où il jouait le rôle d’Atango (Il a une écharpe autour du cou).
L’artiste ne meurt jamais ?
Il s’agit en réalité de la seule vidéo trouvée sur Internet montrant Essindi Mindja à l’œuvre. A l’heure où les technologies numériques gouvernent pratiquement le monde, difficile de retrouver la filmographie complète de cet acteur-comédien Camerounais. Et pourtant, deux personnes se sont illustrées comme héritier de l’œuvre de l’acteur-comédien. La plus connue c’est son épouse Rosalie Essindi qui monte régulièrement sur les planches en hommage pour son défunt mari. Le second est loin d’être parenté à lui mais porte le même patronyme : François Essindi. Sur le plan littéraire, son œuvre dramatique Mvet la guerre du fer, est un témoin vivant de son humour et de sa joie de vivre. Seul le vide trône sur la toile.
Cette année, la fondation qui porte son nom organise des activités commémoratives ce vendredi 29 juillet, et une conférence de presse sera donnée à cet effet demain mardi. Rappelons que cela fait exactement 6 ans que l’acteur-comédien Camerounais s’est éteint à l’hôpital Saint-Louis de Paris des suites d’une lésion cancéreuse. L’homme de théâtre et de cinéma, malade pendant quelques mois, avait bénéficié d’une évacuation sanitaire du fait d’un élan de solidarité estimé à 22 millions de F.CFA. C’était une initiative de l’association « SOS artiste en danger ». Des débats ont fait couler encre et salive à l’époque de cette collecte de fonds et de sa gestion. Une somme qui aurait pu servir à mettre à la disposition du public international son importante œuvre artistique.
mes chers compatriotes,je vous salue.
si nous ne valorisons pas les artistes camerounais ,qui le fera à notre place?le cameroun est la premiere puissance africaine en ce qui concerne la musique et le theatre, et pourtant les artistes sont abandonnes à eux-mêmes.sachons decorer nos hommes de lettre,musiciens; sportifs de leur vivant.
je pense à anne marie nzie, essindi mindja, francis bebey,mongo beti,,jean miche kankan,eboa lotin. prenons conscience SVP